Dentelle de Calais : le Tribunal administratif m’a tuer

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Silence, on Tourne : « Moi, Juge Administratif, je vais mettre les 74 salariés d’une entreprise de dentelle au tapis », énième opus de la tristement célèbre série « Bienvenue en Absurdie ». A Calais, il n’y a donc pas que de graves problèmes d’immigration clandestine et « d’accueil » de populations du monde entier aux frais des contribuables français. Il y a aussi la triste réalité de la disparition programmée d’un des fleurons de la dentelle de Calais, L’entreprise DESSEILLES LACES, qui se retrouve « au point d’arrêt », pour reprendre la métaphore « filée » du Figaro.
Aucun repreneur ne s’est présenté à la barre du Tribunal et l’entreprise industrielle au savoir-faire exceptionnel devrait être placée ce mercredi 3 mars en liquidation Judiciaire. Conséquence directe, entre autres : 74 salariés au chômage.
Malgré les difficultés conjoncturelles du métier et l’hargneuse concurrence internationale notamment avec les pays asiatiques, il est dramatique de constater que la responsabilité de la chute de l’entreprise calaisienne est avant tout due… au Tribunal Administratif. En contestant en décembre 2015 un plan de licenciement de 2013, « pourtant approuvé à deux reprises par l’Inspection du travail et par le Ministère du travail » comme l’a rappelé le PDG de DESEILLES, le tribunal Administratif de Lille a forcé l’entreprise a réintégrer sans délai 5 salariés protégés… avec au passage des indemnités d’un total de 350.000 euros, soit deux années de salaire par employé.
L’administration, par des prises de décisions déconnectées des réalités économiques, condamne ainsi à mort subite une entreprise, son savoir-faire, ses 74 salariés et tout avenir alors même qu’un investisseur étranger s’apprêtait à donner plus de dynamisme et de perspectives de développement international à cette PME nordiste.
Pour citer le Collectif de salariés « les oubliés de Desseilles » « l’intégrisme syndical d’une poignée de fanatiques aura eu raison du Soldat DESSEILLES et de ses 74 salariés. Paix à leur âme. Amen ».
Le collectif Audace – Jeunes actifs patriotes s’insurge contre une décision administrative assassine qui nuit à l’efficacité économique du pays réel et qui porte atteinte à la fois aux salariés, aux actionnaires et aux dirigeants réunis derrière le même combat et la même culture : le travail.
Cet exemple tristement concret démontre qu’il faut arrêter d’opposer salariés et dirigeants, qui dans les TPE et PME partagent des objectifs commun, celui du développement. Il est temps de donner de l’oxygène et de la liberté à nos entreprises, pour leur donner l’envie et les moyens de réussir leur croissance.

Tribune du Bureau du Collectif Audace – Jeunes Actifs Patriotes